Laurence Gallezot a récemment pris ses fonctions à la tête de l’agence de France Travail à Brignoles. Son arrivée coïncide avec des périodes d’importants changements, notamment la mise en œuvre d’une nouvelle législation visant à faciliter l’accès à l’emploi pour tous. Gallezot apporte avec elle une richesse d’expérience et une vision claire visant à renforcer le lien entre les demandeurs d’emploi et les entreprises du territoire.
Le parcours de Laurence Gallezot
Avant d’assumer son nouveau rôle à Brignoles, Laurence Gallezot a exercé comme responsable du service stratégie d’influence à la direction régionale de France Travail à Marseille pendant trois ans. Cette expérience lui a permis d’acquérir une vision d’ensemble des problématiques liées à l’emploi tout en gardant une empreinte sur les enjeux locaux.
Un retour aux sources
Pour Gallezot, revenir dans une agence représente un retour aux sources. À la direction régionale, ses actions avaient une portée stratégique plus large, bien qu’elle ait eu l’occasion d’œuvrer au niveau local. Le fait de diriger une agence lui permet de se reconnecter à ses racines et de travailler davantage dans le monde du terrain.
Ambitions et enjeux à Brignoles
Sa volonté d’être un partenaire de confiance pour les entreprises de son territoire et un soutien indéfectible pour les demandeurs d’emploi est primordiale. Gallezot a clairement affiché son ambition : faciliter l’emploi pour tous, en mettant l’accent sur l’inclusivité et l’accompagnement personnalisé.
Des actions ciblées pour le public féminin
Une des caractéristiques notables du bassin d’emploi de Brignoles est que 54% des demandeurs d’emploi sont des femmes. Cette réalité incite Gallezot à orienter les actions de l’agence vers l’autonomisation féminine et à développer des programmes spécifiques pour soutenir l’emploi féminin dans les différents secteurs.
Les défis de l’emploi sur le territoire
Le marché de l’emploi à Brignoles connaît une dynamique particulière, marquée par une hausse de 8,5% du nombre de jeunes demandeurs d’emploi. Gallezot souligne que cet accroissement est habituel à la période de septembre, lorsque les jeunes quittent leurs emplois saisonniers. Néanmoins, cela constitue un défi que l’agence doit relever pour adapter ses stratégies.
Un marché en évolution
Les entreprises du secteur sont aussi en pleine mutation, avec une augmentation des offres de CDI, principalement dans des domaines tels que le transport, la construction, et le tourisme. Gallezot et son équipe doivent ainsi ajuster leurs actions en fonction de l’évolution de ces métiers pour répondre aux besoins du marché.
L’importance d’une approche innovante
L’agence de France Travail à Brignoles s’engage à diversifier ses méthodes de recrutement. Plutôt que de se concentrer uniquement sur les CV, l’objectif est de valoriser les qualités personnelles et le potentiel des candidats. Cette approche innovante a pour but de donner une véritable chance à davantage de personnes.
Partenariats avec les entreprises
Les entreprises jouent un rôle essentiel dans cette nouvelle dynamique. Gallezot affirme que les entreprises sont de plus en plus ouvertes à des méthodes de recrutement qui se basent sur le savoir-être. En favorisant des rencontres entre employeurs et demandeurs d’emploi, l’agence espère créer des collaborations fructueuses et durables.
Le rôle clé des immersions professionnelles
L’agence met également en place des immersions professionnelles pour orienter les demandeurs d’emploi vers les secteurs en tension. Ces dispositifs permettent aux candidats de découvrir des métiers spécifiques, à l’image de ce qui se pratique en viticulture, favorisant ainsi une meilleure compréhension des attentes des entreprises.
Collaboration renforcée avec les acteurs locaux
Pour une approche plus efficace, Gallezot souhaite intensifier la collaboration entre France Travail et d’autres acteurs économiques comme le conseil départemental, la Mission locale ou encore les TPE-PME. L’objectif principal est d’améliorer le partage d’informations et d’assurer une prise en charge rapide des demandeurs d’emploi.
Vigilance sur l’attractivité économique
Gallezot est également attentive au développement de nouvelles entreprises sur le territoire. Des échanges réguliers avec des élus et des acteurs clés du développement économique sont essentiels pour anticiper l’arrivée d’éventuels recruteurs et ajuster les ressources de l’agence en conséquence.
Les freins à l’emploi à Brignoles
Parmi les obstacles au loin et à l’emploi, Gallezot identifie notamment le problème de la mobilité et les difficultés de garde d’enfants. Son équipe s’efforce donc de créer des synergies locales pour lever ces freins et faciliter ainsi l’accès à l’emploi.
Pour en savoir plus sur la prise de parole en public, vous pouvez consulter cet article d’information disponible ici.
Laurence Gallezot a vite été mise dans le bain. Depuis son arrivée à la tête de l’agence de France travail de Brignoles, les actions menées par l’organisme se sont succédé, et ce n’est pas la mise en place des « Olympiades », la semaine dernière, qui a fait baisser le rythme.
Alors que se profile une année qui sera marquée par l’entrée en vigueur d’une nouvelle loi portant l’ambition d’un emploi pour tous, Laurence Gallezot revient avec nous sur ses premières semaines à la tête d’une agence qui couvre un large bassin d’emploi.
Vous êtes arrivée à Brignoles le 12 août dernier. D’où venez-vous?
Avant de prendre mes fonctions ici, j’ai été responsable du service stratégie d’influence à la direction régionale de France travail à Marseille. J’ai également été directrice adjointe au directeur des affaires institutionnelles. En résumé, je suis restée pendant trois ans à la direction régionale.
Revenir dans une agence, c’est un retour aux sources?
À la direction régionale, nos actions avaient en effet une visée globale, avec parfois un travail sur la maille locale, mais plus rarement. Donc oui, c’est un peu un retour aux sources.
Qu’est-ce qui vous a motivé?
J’aime le terrain, j’aime le travail à l’échelon local, pouvoir mener des actions concrètes.
Quelle est votre ambition globale dans votre rôle?
Ce qui m’anime, c’est d’être partenaire de confiance des entreprises de mon territoire et d’être un pilier solide pour le demandeur d’emploi.
Quelle est la particularité du bassin d’emploi de Brignoles?
Nous sommes sur un territoire où les demandeurs d’emploi femme représentent 54% des inscrits. Cela implique nécessairement une mise en avant des actions en lien avec le public féminin.
Quelle est la dynamique de la demande d’emploi sur le territoire?
Le chiffre le plus marquant, c’est celui de la hausse des demandeurs d’emploi pour les jeunes, avec une évolution de 8,5%. Mais c’est difficile de tirer des conclusions sur ce chiffre, car en septembre, c’est une période où les jeunes quittent les emplois saisonniers, donc c’est assez habituel.
Et côté entreprises, quelles sont les particularités du secteur?
Déjà, il faut noter une hausse des offres de CDI, ce qui est plutôt positif. Au niveau des secteurs représentés, on a le transport logistique, la construction, le service à la personne. Le commerce également, le tourisme et la restauration, sans oublier l’agriculture.
Avec ces profils, devez-vous adapter votre travail?
Oui on oriente nos actions en lien avec les besoins du territoire. On doit faire en sorte de faire se rencontrer les employeurs et les demandeurs d’emploi. Cela passe par la mise en place d’actions innovantes, de plus en plus. Avec l’idée de ne plus recruter seulement sur CV, mais sur d’autres qualités, sur un potentiel.
Les entreprises jouent-elles le jeu de ce type de méthode?
Les entreprises adhèrent, et c’est vraiment important pour nous car ce type de recrutement donne une chance à tout le monde. Et c’est bénéfique pour les recruteurs, qui recherchent le savoir-être, des personnes motivées, avec des valeurs partagées.
Il faut aussi qu’il y ait des offres d’emploi…
On travaille avec les demandeurs d’emploi pour les orienter vers les métiers en tension, bien sûr. Cela peut passer par des immersions menées dans ces entreprises qui recrutent, pour faire découvrir des métiers. Cela se fait beaucoup en viticulture par exemple.
Comment travaillez-vous avec ces entreprises qui recrutent?
Nous avons une équipe de sept conseillers qui font de la prospection, notamment auprès des TPE et PME pour répondre à leurs besoins d’accompagnement dans le recrutement. Au final, une entreprise sur quatre passe par nous.
Pour quels avantages?
Avec France travail pro, par exemple, on offre une amplitude horaire élargie. Nous avons d’autres leviers, comme celui de la formation, mais plus globalement, et avec l’entrée en vigueur de la loi du plein-emploi en janvier, il s’agit d’améliorer l’accompagnement des demandeurs d’emploi avec des parcours personnalisés plus ou moins intensifs selon les besoins.
Vous n’êtes pas seuls…
Nous allons travailler davantage avec nos partenaires, que ce soit le conseil départemental, la Mission locale, Cap emploi, les collectivités territoriales… L’objectif, c’est une prise en charge plus rapide, avec un partage d’informations accru.
Vous devez être au courant de l’arrivée potentielle d’entreprises qui vont recruter dans ce cas?
On sait par exemple que Nicopolis se développe, à Brignoles. Mais pour l’heure, je n’ai pas d’information concernant l’arrivée d’entreprise à Brignoles ou ailleurs. Après, je rencontre les élus, et effectivement l’idée c’est de travailler avec tous les acteurs du développement économique afin d’être associé pour justement anticiper l’installation d’une entreprise.
Qu’est-ce qui fait ensuite un recrutement réussi?
Les entreprises sont conscientes qu’elles doivent faire des efforts pour garder et fidéliser les salariés. Les candidats aussi savent qu’ils doivent valoriser leur image professionnelle. L’idéal, c’est quand les deux parties se rencontrent, c’est gagnant-gagnant.
Pour conclure, quels sont les freins à l’emploi que vous devez lever sur le territoire?
Ici, si on peut avoir des soucis de garde d’enfant par exemple, le frein le plus important, c’est la mobilité. Réunir tous les acteurs afin de lever ces freins, c’est notre travail.
FAQ
Quels sont les objectifs de France Travail à Brignoles?
France Travail à Brignoles vise à accompagner les demandeurs d’emploi tout en soutenant les entreprises du territoire. L’agence cherche à établir des partenariats de confiance et à favoriser l’embauche par des actions adaptées aux besoins locaux.
Comment France Travail s’assure-t-il de répondre aux besoins des entreprises?
France Travail collabore étroitement avec une équipe de conseillers qui prospecte les TPE et PME pour bien comprendre leurs besoins de recrutement. L’agence s’efforce de mettre en relation les employeurs et les candidats potentiels en proposant des services adaptés.
Quel rôle joue Laurence Gallezot dans cette dynamique?
Laurence Gallezot, en tant que directrice, incarne un lien essentiel entre les demandeurs d’emploi et les entreprises. Elle s’engage à renforcer la confiance et à impulser des initiatives visant à améliorer l’accès à l’emploi local.
Comment France Travail aborde-t-il la question de la demande d’emploi des jeunes?
France Travail accorde une attention particulière à la demande d’emploi des jeunes, en particulier en période de transition de l’emploi saisonnier. L’agence cherche à les orienter vers les secteurs porteurs et propose des immersions professionnelles pour leur faire découvrir de nouveaux métiers.
Quelles actions sont mises en place pour favoriser l’emploi des femmes à Brignoles?
Étant donné que 54% des demandeurs d’emploi à Brignoles sont des femmes, France Travail met en avant des actions spécifiques pour promouvoir l’accès à l’emploi féminin, tout en s’assurant que les services proposés soient adaptés à leurs besoins.